jeudi 26 août 2010

Jeudi 26 Août :

Dès le matin Solen s’est préparée pour rencontrer une responsable de laboratoire.

Pris d’un élan sportif, nous somme partit à pied. 45 min plus tard on s’arrête au labo et au culot Solen décroche un entretien sur le pouce. La personne très charmante lui laisse caresser l’espoir d’une place dans son équipe de recherche mais demande plus d’informations sur les modalités du cours.
On se dirige donc vers l’université pour avoir plus d’informations auprès du responsable du programme.

En chemin on s’arrête à la RAMQ (régie d’assurance maladie du Québec = sécu), pour s’inscrire. Des personnes très agréables et souriantes nous ont reçu et c’est sans problème (et très rapidement) que Solen a pu faire ses papiers.

On repart toujours à pieds direction l’université et ce n’est qu’au bout d’un peu moins d’une heure de marche le long d’un interminable boulevard que nous arrivons à l’université.

On a fait une petite pause lorsqu’on a vu une pancarte « logement à louer » avec un monsieur qui bricolait, ce dernier n’étant pas le propriétaire, lui téléphone et me le passe, malheureusement le propriétaire ne voulait pas louer à un couple L.

Une fois l’administratif effectué, nous avons prit le bus !
Il nous reste à appeler des propriétaires pour avoir un logement.

Spéciale dédicace à Google qui à ouvert un nouveau service gratuit : appel gratuit vers les téléphones des USA et du CANADA depuis Gmail ! Merci GOOGLE J

Mercredi 25 Aout :

Surprise de ce matin : le wifi marche mais de notre chambre, le signal n’est pas assez fort, donc retour à la case départ, on doit aller sur le palier de l’étage du dessous pour avoir accès au (m)onde numérique.

On a acheté un téléphone portable en prépayé,  on va pouvoir téléphoner aux propriétaires pour essayer d’avoir un logement.

On est retourné à l’université pour que Solen s’inscrive aux cours, mais là, comme d’habitude, ça n’est pas aussi simple que prévue.  Il faut savoir que le programme d’échange de Solen valide un Master 1 français en suivant des cours de licence québécois, donc déjà dès le début c’est bancal.
En France elle a due faire valider à deux « responsables » une liste de choix de cours québécois qui correspondent au cursus français. Le responsable du programme québécois nous a expliqué que la liste des cours n’était pas pertinente ni même acceptable en l’état. Il nous a expliqué très gentiment ce qu’il serait judicieux de choisir. Il a promis de négocier avec ses collègues pour qu’elle puisse suivre deux cours de master. De notre coté il nous faut contacter un responsable de recherche pour trouver une place dans une équipe de laboratoire pour suivre un cours d’ « initiation à la recherche » (indispensable pour valider le master, mais personne ne lui avait précisé en France qu’il fallait chercher une place dans un labo…).

mercredi 25 août 2010

Mardi 24 Août

Pour pouvoir chercher un logement, il faut un cellulaire, c’est donc avec l’intension d’en acheté un qu’on se rend au centre commercial du coin. Arrivé beaucoup trop tôt au magasin conseillé par notre hôte (il est 9H et n’ouvre que dans une 1/2H).

On patiente pendant 1H, le magasin n’est toujours pas ouvert !! On décide donc d’aller voir la concurrence, et on tombe sur un Français qui nous tient le crachoir pendant 3/4 H. Le monsieur nous vend son blabla sur le forfait étudiant virgin mobile, mais sans numéros de sécu…pas de forfait…Bon ben on commence par quoi ? Sans téléphone pas d’appart, sans appart pas de compte bancaire, pas de compte bancaire…pas de téléphone…pas de téléphone…pas d’appart…et puis sans travail…pas de numéros de sécu, heureusement que Solen en aura un gratos car elle est étudiante (Youpi !!). On se rend donc à la Fac pour donner tous mes papiers car j’ai appris par hasard (j’avais envoyé un mail à la registraire car pas de nouvelles instructions pour ma rentrée) que je pouvais m’inscrire dès maintenant et pas juste le 30 Août qui est en fait le jour du début des cours ! (et pas le jour des démarche administrative comme l’admission et l’inscription aux cours comme je le pensais).

Après quelques « petits » détours dans la Fac, on retourne à notre point de départ et regardons sur un plan, là, un mec super sympas nous demande ce que nous cherchons et nous indique le bureau d’information. Là on nous indique le bureau du registraire qui se trouve dans le bâtiment devant lequel on avait mangé…
Après les démarches administratives effectuées, nous rentrons à l’auberge en passant une dernière fois devant le magasin de cellulaires…toujours fermé.

Pendant que Solen, plus fatiguée, s’était couchée devant un programme québécois, j’ai essayé avec Marc, un français super sympa de passage à l’auberge, de configurer le wifi pour l’auberge. En même temps avec François Jacques, nous avons parlé d’artistes québécois et français, ensuite juste François et moi avons continué à parler de tout et de rien pendant des heures sur la terrasse. A minuit et demi, François veut se coucher, et je rejoins ma « blonde ».

Grâce à notre discussion, je révise mon plan d’attaque du marché du travail, en un an je n’aurai pas le temps de rentrer dans l’immobilier, il va me conseiller auprès de ses connaissances pour me trouver un job sur des chantiers, je verrais l’immobilier sous un angle plus technique.
Lundi 23 Août

Le matin nous avons remplit notre frigo avec les produits locaux. J’ai d’ailleurs retrouvé les céréales de mon enfance, les vrais de vrai avec le Toucan et tout !!


Niveau prix y a un peu de tout, mais globalement il faut faire attention, surtout que les prix sont toujours affichés hors taxes (environ 18% de taxes). L’influence américaine se fait ressentir lorsqu’on traverse LE rayon soda (le rayon faisant environ 20m) ou LE rayon pizza et 2m de rayon pour l’eau…
Les différents produits vendu chez nous en bouteille de 1L (huile, jus de fruits…) ou dans des petits pots (moutarde, mayo…) sont vendus dans des bidons d’environ 5 ou 10L. Une petite pensée pour Benjamin : le Coca est vendu uniquement dans des bouteilles de 2L.

On commence à faire les démarches administratives en allant à la banque : faute d’avoir une adresse permanente, on est rentré sans ouverture de compte.
Retour à l’auberge pour chercher un logement grâce aux annonces internet. Après envoie d’une dizaine de mails aux annonceurs, nous sommes dans l’attente d’une réponse.

Visite des environs

Dimanche 22 Août

Petite visite du parc Maizerets situé à quelques pas de l’auberge. Très jolie parc avec une volière à papillons, Arboretum, labyrinthe…et de très nombreux écureuils très curieux.
Parc
Petit écureil
Panorama de l'observatoire du parc
Vue du labyrinthe et de la volière aux papillons
Notre petit ami sur une branche
Seigneurie du parc


La marre aux canards




























Outre-atlantique les magasins sont ouverts le dimanche, on en profite alors pour « magasiner » comme ils disent chez eux. La taille des Hamburgers est classique, en tout cas chez Burger King.
Nous sommes retournés en ville pour approfondir la visite de Québec : Porte St Jean et sa rue, château de Frontenac ect…
Hôtel de ville
Château Frontenac
St Laurent
Rue St-jean
Hôtel du Capitol
Porte de St-Jean

Le lendemain, tout va bien


Campanile, 21 Août, 5H :

Après une courte nuit de repos, et un bon petit déjeuné, nous prenons la fameuse navette qui va nous conduire à l’aéroport. En chemin, un Québécois, qui par chance était monté avec nous, arrête la navette juste devant l’entrée d’un tunnel menant à notre terminal, nous le suivons. La chance nous souris enfin !
Après les formalités d’usage et un bref petit contrôle des raisons de notre voyage au Québec, nous sommes enfin arrivés à la porte d’embarquement.

Les 6h45 de vol se déroulent sans accros, l’atterrissage a été un peu plus difficile pour Solen qui a eu un peu mal au cœur.

Une fois arrivé sur la terre promise, le Québec, une queue d’1 bonne heure nous attendait à la douane. Une fois passé la douane, et récupéré nos valise, Solen a encore attendu 1H avant de passé 10min dans le bureau du service de l’immigration pour récupérer son permis d’étude. Florian pendant ce temps, est allé à la rencontre de François Jacques, le gérant de notre auberge, qui nous attendait. Après avoir jasé en attendant Solen, il nous conduits à l’auberge Amerik.

Auberge Amerik
Notre rue
Le jour même nous avons visité une partie de la vieille ville : la rue St Paul avec ses boutiques d’antiquaire, la rue du petit Champlain avec ses très jolies boutiques attrapent touristes et son escalier Casse-cou.
Escalier Casse-Cou
Château Frontenac

Début de la (mès)aventure :


Aéroport de Paris, 20 Aout :

Les deux tourtereaux se retrouvent enfin après 1 mois d’une séparation douloureuse. Une fois arrivé à l’aéroport, il faut chercher la navette qui les conduira à leur campanile, et là…c’est le drame ! Solen, après deux heures à attendre son prince charmant, n’a pas eu la brillante idée de demander ou prendre la navette. C’est donc tout naturellement à l’arrivée de Florian qu’ils se décident à demander à une première personne, qui les envoie chez une deuxième personne. La « charmante » dame leur fournit sans trop d’explications une grille d’horaire qui s’avéra par la suite être PERIMEE !!

Le jeune couple plein d’espoir se rend à l’arrêt indiqué et attend…attend…attend et attend encore pendant  1h15, tout en demandant aux chauffeurs de taxi, de bus et aux personnels de l’aéroport  confirmation de l’endroit de ramassage de la navette. Toutes ces personnes, bien que « charmantes », tenaient  un discours différent. En recoupant les informations, et après avoir vu le fameux bus noir estampillé Campanile leur passé sous le nez  sans s’arrêter, nos jeunes aventuriers se décident donc à changer de coin.

Arrivé à l’arrêt de bus prévu pour les navettes desservant les hôtels, et après 30 min d’attente et 2 ou 3 conseils de personnes, notre héro Florian réussit in extremis à charmer un chauffeur de navette qui ne desservait pas le fameux campanile, mais l’hôtel à 2 pas. Le gentil chauffeur accepte donc d’emmener nos deux désespérés à leur hôtel. Après avoir gratifié d’un pourboire le chauffeur, les deux pigeons, vont à l’accueil pour récupérer les clés de leur chambre, non sans avoir houspillé le pauvre réceptionniste.

Il s’avère en fait que leur chambre n’est pas réservée…à cause d’un soit disant soucis informatique impliquant booking.com. Heureusement il y a encore une chambre de libre, dans laquelle ils prennent enfin un repos bien mérité.